Annonce postée par : Nathalie Long (nathalie.long(a)univ-lr.fr)
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Sujet:
Apport de la télédétection à l’analyse des échanges de carbone entre l’atmosphère et les
écosystèmes côtiers – application aux littoraux de Charente-Maritime
Face au réchauffement climatique, l’agglomération de La Rochelle s’est engagée dans le
projet La Rochelle Territoire Zéro carbone (LRTZC) pour y faire face et être résilient.
Dans ce cadre, plus spécifiquement, des actions de recherche sont menées sur la captation
du carbone (CO2 atmosphérique) par différents dispositifs ou écosystèmes tels les zones
humides et les marais littoraux. Ainsi, des mesures de flux de carbone (sol/atmosphère) à
grande échelle seront réalisées sur deux sites représentatifs d’un continuum Baie de
l’Aiguillon – Marais Poitevin (site 1 : bord de mer sur la commune d’Esnandes ; site 2 : à
l’intérieur des terres, à Marans). Ces échanges de carbone entre l’atmosphère et le sol
dépendent notamment de la nature et de l’occupation des surfaces au-dessus desquelles sont
réalisées les mesures de flux. Elles sont donc variables dans le temps et influencées
également par les conditions météorologiques.
Dans ce cadre, il est nécessaire de développer une méthodologie d’analyse de l’évolution
de l’occupation des sols sur plusieurs types de milieux : de la vasière au pré-salé et sur
des parcelles agricoles, par télédétection, afin d’obtenir une information pertinente
pouvant être mise en relation avec les variations de flux de carbone. Pour cela, une
typologie de l’occupation des sols devra être définie, ainsi que les résolutions spatiales
et temporelles optimales des images sources pour chacun des milieux étudiés. Les images
satellites accessibles par la communauté scientifique, ou celles acquises par drone
représentent tout l’éventail des possibilités. Enfin, le développement d’autres phénomènes
tels que le panache du Curé (canal drainant le marais et se jetant dans la mer) dans
l’océan ou le développement du microphytobenthos sur la vasière pourront faire l’objet
d’expérimentation et de développement particuliers.
Pour la réalisation de ce stage, diverses compétences, savoir-faire et savoir être sont
attendus :
- Connaissance avancée en télédétection : analyse et traitement d’images en vue de
réaliser une classification / une typologie des modes d’occupation des surfaces,
photogrammétrie pour la réalisation d’un modèle numérique de terrain
- Maitrise de logiciel de traitements d’images (ENVI , Orfeo ToolBox ou autres)
- Maitrise de logiciel en Système d’Information Géographique – SIG (ArcGIS, Qgis, autres)
- Des connaissances en écologie ou en géographie, sur les espaces littoraux sont fortement
souhaitées
- Capacité en travailler en interdisciplinarité
- Autonomie, rigueur, sens de l’organisation
- Capacité rédactionnelle,
- Capacité à transmettre et partager des connaissances avec des chercheurs d’autres
disciplines
Ce stage sera réalisé à La Rochelle, à l’UMR LIENSs, au sein de l’équipe AGILE, en
association avec la plateforme Drone et Télédétection du laboratoire, encadré par Nathalie
Long, directrice de recherche CNRS et géographe, et Natacha Volto, ingénieure d’étude CNRS
en télédétection et photogrammétrie.
Pour candidater, envoyer une lettre, un CV et les notes de M1 à nathalie.long(a)univ-lr.fr
et natacha.volto(a)univ-lr.fr avant le 12 décembre. Si possible, mettre le rapport de M1 en
téléchargement sur une plateforme de votre choix.
Ce stage d’une durée de 5 à 6 mois pourra débuter début février 2023 et sera rémunéré.
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