Message posté par : Nicolas Ribot
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Bonjour,
je pense que le refus de qgis n'est pas du au lien que vous décrivez, mais plutot a
l'absence de clé primaire sur la table et/ou l'absence d'un type géometrique
correctement défini (POLYGON ou MULTIPOLYGON, et pas GEOMETRY).
Qgis affiche des données vectorielles valides, peu importe s'il y en a plusieurs au
meme endroit ou si ces vecteurs ne sont pas en concordance topologique.
DVF est un modele relationnel
(
https://www.cerema.fr/system/files/documents/2018/05/Mod%C3%A8le%20de%20don…
, basé sur des tables (si on le met en base) liées entre elles (mutation, disposition,
parcelle, disposition_parcelle, etc).
Le fichier d'export DVF, au format texte, regroupe toutes les données dans un seul
fichier. Si on peut charger ce fichier dans une seule table PG, ce n'est pas très
pratique à l'exploitation, notamment si vous rajoutez une colonne geo contenant les
parcelles: elles seront dupliquées, ce qui ne correspond pas à la réalité du modèle.
L'ideal est de charger ce fichier txt dans une table, puis de la traiter en SQL pour
produire plusieurs tables liées entre elles. La table parcelle contient alors des entités
uniques non superposées.
La version grand public de DVF est expurgée des données personnelles et le modèle complet
ne peut pas etre reconstruit, mais on peut reconstruire les tables mutation, disposition,
parcelle, disposition_parcelle (lien n-m entre un disposition et une parcelle) et quelques
autres.
Concernant l'extension postgis_topology, j'en pense beaucoup de bien :)
Dans votre exemple, elle servirait à avoir un modele topologique des parcelles (partage
des sommets et arcs communs par exemple) mais certainement pas de masquer ou
"transformer" le lien n-m qui existe dans le modèle DVF entre parcelle et
disposition.
Le souci avec cette extension est qu'elle n'aime pas du tout les données
vectorielles invalides, or les parcelles cadastrales sont livrées (edigeo ou shape ou
json) sous forme d'objets qui peuvent etre invalides pour postgis (superposition,
petits gaps entre parcelles) ce qui entraine des erreurs topologiques par la suite quand
on manipule ces objets.
Pour créer une topologie valide du parcellaire avec Postgis, il faut etre prêt à gérer ces
erreurs topologiques lors de la création, par exemple en utilisant une fonction qui
attrape les erreurs et les traites (léger décalage de sommet, snapToGrid ou autre).
Mais une fois la topologie créée, on a alors une représentation du parcellaire propre
topologiquement parlant, qui permet par exemple d'extraire les limites publiques ou de
générer des objets pour affichage ou autre.
Nicolas
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