Annonce postée par : DécryptaGéo (decryptageo(a)georezo.net)
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Changement climatique : bilan 2021 dans 24 métropoles mondiales
À quelques jours de la fin d’un millésime qui fera date en termes d’intempéries et de
catastrophes naturelles, retour sur les évolutions climatiques notables de l’année 2021
dans 24 métropoles aux quatre coins du monde. Un bilan réalisé grâce à l’observatoire en
ligne Klover (
https://anws.co/ccL26/%7b62296880-c380-4183-8045-28a24f3a2ffc%7d) , dédié à
l’adaptation climatique des villes. Cette plateforme publiée par Kermap automatise la
reconnaissance de la végétation urbaine sur les images satellites Sentinel-2, du programme
Copernicus de l’UE et l’Agence spatiale européenne, et Pléiades, d’Airbus, mises à
disposition par le CNES (Centre national d’études spatiales). Klover y associe les données
d’évolution des températures, des précipitations et des épisodes de froid ou de chaleur
depuis 1981 fournies par le POWER Project de la NASA, pour livrer un état des lieux
inégalé de la résilience au réchauffement climatique de 24 métropoles m
ondiales.
Des signes du réchauffement climatique en 2021 ?
Quelles villes du panel Klover ont affiché les températures les plus inhabituelles en
2021? Comparé à la période de référence 1981-2010, Montréal affiche l’écart le plus
important avec +1,5°C en moyenne sur l’année. Suivent Shanghai, Tel Aviv, New York et
Tokyo (+1°C)
(
https://decryptageo.fr/wp-content/uploads/2022/01/Classement-2021-Klover.png)
Au 13/12/2021, Top 5 des écarts de température en 2021 (écart entre la moyenne des
températures journalières en 2021 et la moyenne de la période de référence 1981-2010).
Voir tout le classement sur klover.city
(
https://anws.co/ccL27/%7b62296880-c380-4183-8045-28a24f3a2ffc%7d)
Montréal et la plupart des villes du top 10 affichent une courbe d’évolution similaire à
la période de référence de 1981 à 2010, mais avec des températures plus élevées quasiment
toute l’année. Toutes enregistrent en outre un nombre de jours de chaleur normale très
supérieur à la période de référence.
D’autres, comme Mexico ou de nombreuses villes d’Europe, se sont écartées de l’évolution
de la courbe, parfois à la hausse, parfois à la baisse. À l’instar de Paris, les
métropoles européennes affichent presque toutes un écart de température négatif en 2021.
Des chiffres qui semblent atypiques, mais peu significatifs pour une seule année sur 30
ans. D’autant que l’épisode La Niña induit un refroidissement du climat dans certaines
parties du monde.
Un autre indicateur de Klover suggère bel et bien une propension au réchauffement
climatique cependant. Il s’agit de l’évolution, sur 40 ans, des écarts annuels de
température par rapport à la période de référence, en hausse dans presque toutes les
villes :
(
https://decryptageo.fr/wp-content/uploads/2022/01/Écart-températures-40ans.…) Climat
2021 : des températures exceptionnelles
Les 12 derniers mois ont été riches en événements climatiques exceptionnels dont
l’installation d’un “dôme de chaleur” d’une vigueur inédite sur la partie ouest de
l’Amérique du Nord. Épisode ayant entraîné un incendie et la destruction quasi intégrale
du village de Lytton, où venait d’être constatée la température la plus élevée jamais
enregistrée au Canada, un invraisemblable 49,6°C !
A Vancouver, capitale de la Colombie-Britannique, l’épisode s’est aussi révélé historique
:
record de température : 38,7°C le 28 juin 2021, pulvérisant de 5°C celui enregistré ces 40
dernières années,
température moyenne en juin supérieure de plus de 3°C à celle de la période de référence
1981-2010,
10 jours de chaleur anormale en juin (au moins +5°C comparé à la moyenne des maximales
1981-2010), contre 4 lors des 40 dernières années.
D’autres phénomènes inédits en 2021 contribuent à ancrer encore plus l’évidence du
dérèglement climatique et son imminence :
En février, un vortex polaire a saisi le sud des Etats-Unis, où les températures ont
approché les -20°C.
En août, une vague de chaleur s’est abattue sur l’Europe du sud et un record absolu de
température sur le Vieux Continent a été battu (48,8°C en Sicile), tandis que des feux de
forêt d’une envergure inédite ont ravagé l’île d’Eubée en Grèce.
Tout au long de l’année, le cercle arctique a connu des pics de chaleur historiques avec
des températures supérieures de 10 à 20°C aux normales, et un record absolu de 38°C
enregistré à Verkhoyansk (Russie) le 19 mai 2021.
Un été exceptionnellement chaud à Moscou, avec un record de chaleur absolu en juin et des
températures moyennes de juin à août 2021 supérieures de 2°C aux moyennes de référence.
Un nouvel incendie géant en Californie, le Dixie Fire, deuxième plus important qu’ait
connu cet Etat en proie à une sécheresse chronique. En 2021, Los Angeles n’a connu que 24
jours de précipitations représentant un cumul de seulement 150 mm soit 2,5 fois moins que
la moyenne de référence.
Inondations records, des villes sous les eaux
Moins de six mois après le dôme de chaleur, une nouvelle calamité s’est abattue cet
automne sur la Colombie-Britannique : des inondations monstres, provoquées par une rivière
atmosphérique d’une ampleur exceptionnelle avec un cumul de pluies record entre septembre
et novembre 2021.
(
https://decryptageo.fr/wp-content/uploads/2022/01/précipitations-Paris-2021…) Les
chiffres relevés sur Vancouver montrent qu’en seulement trois mois, la ville a reçu
l’équivalent de toute une année de précipitations par rapport à la moyenne de référence
1981-2010 (cumul en mm).
Mi-juillet, l’Ouest de l’Europe a connu des pluies torrentielles et meurtrières :
Allemagne, Belgique, Luxembourg et Pays-Bas.
Dix jours plus tard, scénario identique en Chine, dans la province du Henan et sa capitale
Zhengzhou, mais aussi en Inde, où Delhi a été noyée sous des pluies diluviennes en juillet
puis en août.
Outre ces inondations d’une ampleur inédite, à Bangkok, Shanghai ou Mexico, l’observatoire
Klover relève des anomalies assez significatives en matière de précipitations au cours des
12 derniers mois :
28 à 38 jours de précipitations de plus comparés à la moyenne de référence
des cumuls mensuels de précipitations exceptionnels au second semestre (3 à 5 fois la
moyenne des 40 dernières années)
des records de précipitations journaliers pulvérisés
À noter au passage qu’à Paris aussi, le record de précipitations journalier a été battu en
2021, selon les relevés établis par Nasa Power.
Épisodes extrêmes, anomalies persistantes… Cette pluviométrie exceptionnelle est-elle liée
au réchauffement climatique ? Bien que le faisceau de présomptions s’étoffe de jour en
jour, les climatologues préfèrent, en l’état des connaissances, parler d’événements
amplifiés par le dérèglement. Et sans nul doute aggravés par l’artificialisation des sols,
dont le rôle ne fait plus débat, l’imperméabilisation des surfaces par les constructions
humaines empêchent l’infiltration des eaux pluviales.
Changement climatique : les villes en première ligne
Les années 2020 et plus encore 2021 feront-elles figure de tournants ? Il est encore trop
tôt pour l’affirmer. Mais les villes sont désormais en première ligne de ce dérèglement
climatique. D’abord parce qu’elles n’ont pas été pensées pour ces aléas, ensuite parce
qu’elles concentreront deux tiers de la population mondiale à l’horizon 2050 selon les
projections de l’ONU.
Pour s’adapter, elles disposent de plusieurs leviers dont la végétalisation avec des
arbres, plus efficaces et plus accessibles pour lutter contre les îlots de chaleur urbains
selon le GIEC. Face aux risques accrus d’inondation, ils ont aussi l’avantage de
contribuer à un modèle de “ville-éponge”, facilitant l’infiltration des eaux pluviales
dans les sols. Sans compter les autres services écosystémiques : préservation de la
biodiversité, amélioration de la qualité de l’air, séquestration du carbone et plus
globalement bien-être des populations.
Sans surprise, en matière de place accordée aux arbres et aux espaces verts, il existe de
grandes disparités entre les 24 métropoles analysées par Klover. Grâce aux images
satellites Pléiades d’Airbus, mises à disposition par le Centre national d’études
spatiales (CNES), face aux verdoyantes Zurich, Berlin, Varsovie ou Washington, d’autres
villes semblent cruellement manquer de vert : Shanghai, Tel Aviv, Le Cap, Paris ou Tokyo.
(
https://decryptageo.fr/wp-content/uploads/2022/01/Végétation-Paris.png) Toutes, bien
sûr, ne sont pas logées à la même enseigne. Géographie, démographie, histoire, économie…,
différents facteurs ont façonné ces cités. Pour ne prendre que l’exemple de Paris : il
s’agit de la 7e métropole la plus densément peuplée au monde. Avec plus de 20 000
habitants au km², elle est ainsi 25 fois plus dense que Montréal, à population
équivalente, ou que Zurich, à superficie équivalente. Une illustration parmi tant d’autres
des obstacles rencontrés par les grandes métropoles à l’heure de renaturer la ville pour
s’adapter au changement climatique.
À propos de Kermap
Fondée en 2017 et implantée à Rennes, Kermap propose des services de géo-intelligence des
territoires à destination des acteurs publics et privés. Son objectif : simplifier l’accès
aux données géographiques issues de l’observation de la Terre que la recherche académique
sait produire, mais qui restent complexes et coûteuses à valoriser pour les intervenants
de terrain. Grâce à son expertise en analyse spatiale et en automatisation du traitement
des images par IA, Kermap produit et facilite la visualisation de ces informations pour le
suivi territorial et l’aide à la décision. En seulement quatre ans, l’envergure,
l’efficacité et la fiabilité de ses solutions SIG ont déjà convaincu des dizaines
d’acteurs dans le domaine de l’urbanisme, l’environnement, et l’agriculture : Ministère de
l’Agriculture, collectivités (région Grand-Est, Seine-Saint-Denis, Dordogne, Montpellier
Méditerranée Métropole, Rennes Métropole, Limoges Métropole…), or
ganismes publics (Eau de Paris, PNR du Morbihan, Bureau de recherches géologiques et
minières…), et clients ou partenaires privés.
Pour en savoir plus :
www.kermap.com
(
https://anws.co/ccL29/%7b62296880-c380-4183-8045-28a24f3a2ffc%7d)
Contacts presse :
Christelle Roignant – christelle(a)oxygen-rp.com (mailto:christelle@oxygen-rp.com) – 06 83
81 61 61
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32 88
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